mardi 3 avril 2007

A UNE DAME QUE J'AURAIS AIME CONNAITRE

Adieu ! Je crois qu'en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ;
En te perdant, je sens que je t'aimais.

Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l'avenir.
Vienne le voile qui t'emmène
En souriant je la verrai partir.

Tu t'en vas pleine d'espérance,
Avec orgueil tu reviendras ;
Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
Tu ne les reconnaitras pas.

Adieu, tu vas faire un beau rêve
Et t'enivrer d'un plaisir dangereux ;
Sur ton chemin l'étoile qui se lève
Longtemps encore éblouira tes yeux.

Un jour tu sentiras peut-être
Le prix d'un coeur qui nous comprend,
Le bien qu'on trouve à le connaître,
Et ce qu'on souffre en le perdant.

"Adieu - d'Alfred de Musset"

Ce n'est pas pour te faire pleurer, petite soeur, c'est un hommage à une femme que tu aime et qui restera toujours dans la mémoire et dans ton coeur, et c'est ma façon de te dire que je suis à tes côtés.

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