mercredi 18 juin 2008

UN TRESOR


Comment une table dressée, un petit couvert tout seul sur la nappe, peut vous donner une émotion, une bouffée immense d'amour, un bonheur incomparable ???
Et bien chez moi, c'est très simple....
Beaucoup de travail, un emploi du temps un peu chargé... et je prends le temps de préparer à manger pour Josinette, je lui sers son repas, je présente tout ça bien pour qu'elle ne soit pas frustrée de diner toute seule... puis je descends terminer ma compta....
Elle finit de manger, j'entends des bruits de vaisselle, j'en déduis qu'elle met ses couverts dans le lave-vaisselle (car elle sait maintenant le faire correctement). Puis elle gagne sa chambre, mais avant s'arrête au bureau et me serre dans ses bras en me disant "je l'aime sui'là".. et après toute cette tendresse, ferme la porte de son domaine.
Je coupe l'ordinateur, je range mes documents pour demain, j'établis mon programme... je monte à l'étage... et je découvre.... mon couvert dressé, un petit morceau de pain, une serviette... et mon verre d'eau servi... et je fonds...
Alors je descends, je frappe à la porte de sa chambre, elle est en train de préparer sa "messe de minuit" (traduction pour les non'habitués : sa chemise de nuit), je la prends dans mes bras, je l'embrasse, je lui dit que j'ai beaucoup de chance, qu'elle est un petit ange dans ma vie... Elle me regarde avec amour, me fait de gros bisous... et me demande... "qu'est ce qu'on mange demain ???"
Et bien, je ne sais pas ce qui est au menu demain, mais je sais que ma Josinette est une source de bonheur et de tendresse et que j'ai une chance immense qu'un jour nos routes se soient croisées.
Bonne nuit... Mon Trésor !!!

mercredi 11 juin 2008

JE PENSE A TOI


"Toujours son souvenir a le même pouvoir,
Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour la revoir"
François Coppée - Les Mois -

Je ne parle pas de toi tous les jours, mais je pense à toi tous les matins lorsque je me réveille,
à chaque fois je réalise que tu es partie loin de nous... à chaque fois, ça fait mal...
J'ai au fond de moi un sentiment de vide, d'injustice et je ne sais comment parler de toi...
j'ai peur de blesser ceux qui ont aussi le chagrin en eux,
ceux à qui tu manque, peut-être encore plus qu'à moi...
Je porte parfois des vêtements que tu avais choisi et je pense à travers toi,
je me sens bien dans ces vêtements là et je t'imagine en train de les choisir,
j'essaie de savoir ce que tu ressentais..
mais j'aurais encore tellement de choses à te dire,
je voudrais te retrouver, te bousculer, te parler davantage,
te dire les peurs et les angoisses,
te rassurer aussi...
j'aurais tellement besoin de toi !!!
Bien sûr, je me dis que tu es là...
mais c'était plus simple lorsque je filais te voir à la clinique,
que tu me donnais toute gênée de me "déranger", un petit paquet de linge à laver...
ce petit linge que je soignais pour le te rendre impécable,
une manière de te dire que je t'aimais si fort...